Montréal, le 14 avril 2021
La candidate du Bloc Québécois dans Laurier-Sainte-Marie, Marie-Eve-Lyne Michel, et le candidat d’Hochelaga, Simon Marchand, unissent leur voix à celles de la Fondation David Suzuki et d’Équiterre et demandent au gouvernement du Canada d’interdire, tel qu’il en avait annoncé l’intention, tous les pesticides néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » et qui ont de graves répercussions sur l’ensemble de l’écosystème, notamment sur la santé humaine.
Ces types de pesticides sont responsables de la chute des populations d’abeilles partout dans le monde. Près de trois ans après avoir annoncé son intention d’interdire trois pesticides « tueurs d’abeilles », et alors que Santé Canada en a confirmé les effets dévastateurs sur les insectes pollinisateurs et les invertébrés aquatiques, voilà que le gouvernement fédéral change d’avis, permettant l’usage du clothianidine et du thiaméthoxame. Quant à l’imidaclopride, Ottawa a reporté sa décision à la fin de 2021.
« Les pesticides qui tuent les abeilles mènent à une pollinisation déficiente, ce qui est une menace directe à la nutrition. Les cultures de fruits et de légumes sont directement menacées, tout comme le sont les projets

de potagers et jardins communautaires dans Laurier-Sainte-Marie. Les abeilles sont essentielles à l’écosystème et nous devons les préserver. Le gouvernement libéral ne semble pas comprendre à quel point l’environnement doit être au centre de nos priorités », s’est indignée Marie-Eve-Lyne Michel.
Simon Marchand ajoute : « Ce manque de courage politique de la part du Parti libéral du Canada est le reflet de son manque d’ambition à véritablement agir pour régler la crise environnementale. C’est une autre déception qui vient s’ajouter à toutes celles que vivent les citoyens de l’Est de Montréal, qui perdent de plus en plus d’espaces verts chaque année au profit du béton, et qui sont constamment confrontés au fait que pour le PLC, la justice et l’équité environnementale ne sont pas de véritables intérêts. »
Selon l’ONU, le taux d’extinction des pollinisateurs est 100 à 1000 fois plus élevé que la normale à cause de ces insecticides et des changements climatiques, ce qui met en péril la pollinisation et la biodiversité. Dans les régions agricoles du Québec, le ministère québécois de l’Environnement a détecté qu’entre 2015 et 2017, 79 % à 100 % des échantillons d’eau recueillis à fins d’études contenaient des traces de néonicotinoïdes à un niveau dépassant critères de qualité de l’eau pour la protection des espèces aquatiques. L’Institut national de la recherche scientifique a également conclu en 2018 que ces pesticides agissent comme perturbateurs endocriniens chez les humains et auraient des impacts potentiels, particulièrement sur la santé des femmes.
« Le Bloc Québécois demande qu’un plan de retrait des néonicotinoïdes soit dès maintenant mis en place, accompagné de 300 millions $ sur quatre ans pour la recherche et la transition pour les producteurs. Il faut mettre en place les conditions nécessaires pour développer l’agriculture de l’avenir », poursuit M. Marchand. « Le gouvernement libéral fait du déni environnemental, renchérit Mme Michel, alors que c’est maintenant qu’un virage écologique s’impose, avec des investissements massifs en recherche et un soutien adéquat de nos producteurs agricoles. ».
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Sources :
Christian O’Leary
Bloc Québécois Laurier-Sainte-Marie
bloc@marieevelyne.quebec
514-609-4315
Mathieu Paradis
Bloc Québécois Hochelaga
info@hochelaga2021.com
514 554-6934
